17ème édition de la Conférence internationale H2PTM’2023

[Date limite de soumission de textes complets le 16 avril (repoussée à dimanche 23 avril, suite à des difficultés techniques pour le dépôt des textes complet) (voir http://h2ptm.univ-paris8.fr/)]

17ème édition de la Conférence internationale

La fabrique du sens à l’ère de l’information numérique : enjeux et défis

18, 19 et 20 octobre 2023

Valenciennes – Arenberg Creative Mine

http://h2ptm.univ-paris8.fr/

Organisée par :

Laboratoire LARSH, département DeVisu
Université Polytechnique Hauts-de-France
DeVisu-LARSH
Laboratoire Paragraphe
Université de Paris 8 | GY Cergy Université
PARAGRAPHE

Parrainée par :

Laboratoire Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD)
Université de Franche-Comte – Montbéliard
ELLIADD
Centre de Recherche sur les Médiations (CREM)
Université de Lorraine
CREM
Équipe Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère du Numérique (DICEN)
CNAM-Paris
DICEN-IDF

En partenariat avec :

ISTE EditionsISTE

H2PTM 2023

Événement scientifique bisannuel depuis 1989, la conférence internationale H2PTM arrive à sa 17ème édition. H2PTM’23 est de retour à Valenciennes, où s’était déjà tenue la conférence H2PTM’01 en 2001 et la conférence H2PTM’17 en 2017. Elle se tiendra les 18, 19 et 20 octobre 2023 à Arenberg Creative Mine, et réunira des chercheurs français et internationaux pour rendre compte des derniers avancements de la recherche et du développement des hypertextes et hypermédias dans des domaines variés.

Fidèle à l’esprit pionnier de ses débuts, H2PTM propose un terrain d’échange fécond entre les recherches issues des sciences de l’information et de la communication, de l’informatique, de la sémiotique, de l’art et des sciences cognitives. Dans la lignée des précédentes éditions, H2PTM’23 poursuit donc la valorisation des recherches sur les hypertextes et les hypermédias. Outre les thèmes récurrents qui constituent la trame des conférences H2PTM – méthodes et modèles de conception, expérimentations, etc. –, cette dix-septième édition propose un éclairage plus approfondi sur la fabrique du sens, ses processus, ses territoires, ses acteurs humains ou non, à l’heure où l’on sait qu’Internet et les réseaux sociaux y contribuent plus que tout autre support, pour le meilleur et parfois pour le pire.

En effet, depuis leur émergence dans le vocabulaire scientifique, les « hypertextes et hypermédias » ont changé de visage. La large diffusion de la pratique des réseaux numériques dans la société a impacté chacun de ses membres. Du professionnel (journaliste, web designer, auteur…) aux citoyens de tous horizons, y compris les plus jeunes et le très grand âge, chacun vit aujourd’hui dans la connexion permanente que permet la multiplication des outils numériques, fixes et nomades. L’accès aux médias et à l’information s’y est vu élargi et transformé. De nouveaux canaux sont apparus à côté des médias traditionnels, lesquels ont tous décliné et élargi leur offre sur les réseaux et plates-formes. En outre, chaque individu connecté émet également des contenus et messages, brouillant ainsi la frontière entre activité professionnelle et participation citoyenne. De fait, les évolutions technologiques et le développement d’outils d’aide à la création, à la publication et à la circulation de l’information pour les professionnels et les amateurs (Web participatif) ouvrent de nouvelles perspectives propices à la fabrication inventive, à la stimulation des imaginaires culturels, sociaux et artistiques, à des usages créatif, ludique, politique et plus généralement à la mise en œuvre de nouvelles formes de communication, de médiations et d’expression individuelle et collective.

Ainsi, la création, l’émergence, la circulation sociale et le débat, consensuel ou contradictoire, autour de contenus partageables, que l’on identifie à la « fabrique du sens », se sont-ils vus bouleversés par l’information numérique.

La redéfinition du partage des rôles entre producteur et consommateur/usager de l’information, la multiplication et la diversification des sources d’information au sein d’un écosystème structuré par les plateformes numériques dominées par les GAFAM font aussi de cet espace un vecteur d’expansion du désordre informationnel. Des contenus scientifiques les plus rigoureux aux contre-vérités les plus flagrantes en passant par les tentatives manipulatoires les plus éhontées, tout semble mis à plat, également accessible et de valeur apparemment semblable. Cependant, la relation à l’information n’est pas seulement prise en étau entre les puissances du faux et la faiblesse du vrai. Sa compréhension exige de mieux saisir les contextes culturels et sociaux où elle se déploie et ce que ces pratiques informationnelles révèlent des dynamiques de fabrique de sens qui traversent l’espace public numérique.

Les défis sociétaux sont majeurs. Souvent perçues comme des menaces, ces évolutions confrontent nos sociétés à des controverses dont les enjeux principaux touchent la régulation des contenus jugés néfastes, la gouvernance des plateformes et la sauvegarde de la liberté d’expression. D’où la volonté de ne pas se limiter à une analyse des ressources et des services, mais la nécessité de chercher en parallèle à mieux circonscrire comment les documents consultés font sens auprès de l’usager, et comment ils font société auprès des groupes. La fabrique du sens peut en outre être envisagée au croisement de plusieurs points de vue : celui du concepteur/designer qui projette une intentionnalité dans sa création, celui du récepteur qui donne sens à ce qu’il consulte et transforme, celui de l’instance de régulation qui tente de circonscrire la production de sens, le tout pris dans l’écheveau des médiations computationnelles placées au cœur des dispositifs numériques.

Divers domaines sont concernés : par exemple, la santé, les politiques publiques, le journalisme d’investigation, l’éducation et la formation, les industries culturelles et créatives, la recherche scientifique, et notamment les SHS. Les techniques computationnelles émergentes, telles que l’intelligence artificielle (IA) et le deep-learning, permettent maintenant de traiter d’énormes masses de données et d’innombrables traces numériques (« big data »). Mais elles affectent simultanément l’ensemble des usages et pratiques du numérique et font ainsi émerger des enjeux cognitifs et sociétaux inédits, reformulant à nouveaux frais les questionnements quant à notre rapport à la technique. Ainsi, à l’opposé de la croyance en un solutionnisme technologique, des discours technocritiques dénoncent, entre autres, les dérives de la quantification de nos sociétés comme base de décision des politiques publiques, la transparence problématique des algorithmes, l’utilisation des données privées à des fins commerciales. Des alternatives voient le jour : des chercheurs défendent un usage raisonné des techniques computationnelles, des artistes s’en emparent pour libérer leur portée ludique, esthétique pour ainsi exprimer une forme de désobéissance numérique créative et émancipatrice. A l’intérieur de ce cadre critique et théorique, cette 17ème édition des journées H2PTM s’ouvre alors aux questions suivantes (liste non exhaustive) :

  • Quels sont les apports propres aux SIC sur les problématiques envisagées ?
  • Quels sont les processus et les approches d’évaluation de la qualité d’une information ?
  • Dans quels cadres d’interprétation – qu’ils soient pratique, esthétique, ludique et politique, s’inscrivent les mécanismes de construction de sens des phénomènes hypermédiatisés ?
  • Comment formaliser les processus menant aux construits de sens ?
  • Comment les effets de sens entraînent-ils des conséquences sociales, bénéfiques ou dommageables ?
  • Comment parvenir à rétablir un écosystème plus équilibré et plus juste ?
  • Comment formuler les enjeux et répondre aux défis émergents ?

L’édition 2023 se fixe pour objectif de valoriser les recherches sur la fabrique du sens à l’ère de l’information hypermédiatisée (texte, son, image et vidéo) sous l’angle :

  • Épistémologique : cadres théoriques interprétatifs qualitatifs et quantitatifs pertinents pour les SIC, méthodes computationnelles, nouvelles logiques d’archivisation et de patrimonialisation, organisation des connaissances et sémantisation des contenus.
  • Culturel : transformations graphiques (webdesign, interfaces 3D…), intermodalité, éthique de la médiation des savoirs, démocratisation de la culture et sciences citoyennes, esthétique de l’information.
  • Informationnel : écritures collaboratives et hypermédias, recherche et réception participative de l’information, indexation collaborative, système de recommandation, intelligence artificielle.
  • Désinformationnel : rumeur, vol d’identité, trucage, contrefaçon, imitation, manipulation, opacité de systèmes, reconfiguration de l’espace public numérique.
  • Social : appropriation et partage de pratiques communicationnelles (publication, échanges en ligne), diffusion des innovations et des formes d’hyper-expérience.
  • Technique : outils de collecte (data harvesting), analyse, production et visualisation de données, outils pour les pratiques collaboratives, outils de partage de données, apprentissage automatique, apprentissage profond, interfaces cerveau-ordinateur.

Les travaux attendus pourront se positionner au niveau théorique, méthodologique et empirique selon deux types de sessions en parallèle :

  • Conférences scientifiques ;
  • Expositions d’œuvres, applications et expérimentations interactives et atelier de démonstrations.

Thématiques

Les thématiques de la conférences (non exhaustives) sont :

Approches théoriques
Modèles formels d’hypertextes Architecture hypermédias Traitements des interfaces Traitements des images Modélisation des usagers Processus cognitifs et hypermédiasGénération automatique de liens hypertextuels Navigation, interrogation d’hypertextes Approches historiques des hypertextes Approches critiques des hypertextes Éthique du numérique
Applications et usages du multimédia et des hypermédias
Pratiques, appropriation et détournements des hypermédias Enseignement à distance Jeux numériques Applications mobiles et nomades Collaboration en ligne (écriture, conception, outils, pratiques) Communication interculturelle Mémoire et héritage culturel Public et acteurs des TICHypermédia et pratiques artistiques ou culturelles Applications 3D Applications composites Recherche d’informations en ligne Réseaux sociaux, gestion de communautés Hypermédias et handicap Web participatif et pratiques amateurs Webjournalisme
Nouvelles écritures, nouveaux langages
Environnements auteurs Scénarisation interactive Écriture collaborative Écriture hypertextuelle Analyse des processus créatifs Webdesign Édition scientifique numérique Marquage coopératif de documents Représentation du collectifSystèmes immersifs Sémiotique cognitive Narratologie cognitive Hypermédias et création artistique Intentionnalité dans la construction hypermédiatique Formalisation des gestes créatifs Hypermédias et intelligence artificielle Systèmes et interfaces adaptatifs
Qualité de l’information et maîtrise de la qualité
Processus et approches d’évaluation Fiabilité et crédibilité de l’information Démarches qualité Management de la qualitéErgonomie des hypermédias Méthodes de conduite de projets Normalisation et standards Web sémantique et Indexation
Désinformation hypermédiatique
Rumeur Vol d’identité ContrefaçonImitation Manipulation trucage
Internet et Société
Les frontières d’internet Internet et frontières classiques Les frontières invisibles d’internet Réalité et Virtualité, quelle frontière Réseaux sociaux et frontières Identité numériqueTraçabilité numérique Art et frontières numériques Marketing et réseaux sociaux Interactions des réseaux Analyse sociologique des réseaux sociaux Outils d’analyse des réseaux sociaux
Internet et Innovations technologiques
Innovation et usages technologiques Environnements communicants et augmentés Objets connectés, communicants Réseau d’objets numérique et physiqueInteractions sociales Nouveaux usages et nouveaux services Data mining et Big-data Deep et Machine learning

Langues

Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.

Calendrier et dates

Le calendrier pour les contributions scientifiques est le suivant :

19 février 2023déclaration d’intérêt : Les auteurs peuvent faire une déclaration d’intérêt (résumé) avant la soumission du texte complet, cette déclaration est recommandée pour permettre au comité de programme de valider l’adéquation de la future proposition aux thématiques de la conférence
16 avril 2023 (repoussée à dimanche 23 avril, minuit, suite à des difficulté à déposer les textes)date limite de réception des propositions (textes complets) anonymisés pour évaluation en double aveugle. Le texte doit respecter les recommandations indiquées dans la section “Guide à la soumission”, en format PDF
La soumission du TEXTE COMPLET se fait seulement via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=h2ptm2023
21 mai 2023début des notifications (acceptation ou refus) et retour des expertises en double aveugle à tous les auteurs.
18 juin 2023date limite de réception des versions corrigées et définitives
05 juillet 2023date limite obligatoire pour l’inscription d’au moins un intervenant/participant à la conférence
15 septembre 2023date limite du paiement des frais de participation à la conférence pour au moins l’un des auteurs
18 octobre 2023ouverture de la conférence
20 octobre 2023clôture de la conférence

Guide à la soumission des articles

Les auteurs soumettront leurs propositions de communication sous forme d’un texte complet (EN PDF) AVEC UNE MISE EN PAGE selon le type et la feuille de style ci-dessous, à l’adresse suivante :

Les auteurs peuvent soumettre trois types de communications :

  • Les communications longues : la longueur du texte ne doit pas excéder 12 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)
  • Les communications courtes : la longueur du texte ne doit pas 6 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)
  • Les communications affichées (posters) : la longueur du texte 2 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)

Evaluation des propositions

Chaque proposition sera examinée par au moins deux évaluateurs en double aveugle, qui estimeront sa pertinence, sa validité scientifique, son originalité et la clarté de sa présentation.

Concernant l’anonymat des documents, l’auteur doit retirer toutes les informations de propriétés du document word, pour éviter que le nom du propriétaire et l’affiliation n’y soient visibles. Le document ne devra pas contenir ni nom ni affiliation ni aucune référence à un laboratoire, équipe d’accueil ou établissement. Si un passage est nécessaire pour la continuité d’un texte, l’auteur remplacera les éléments par une suite de caractères XXXXX. Dans le cas d’une acceptation,il sera demandé aux auteurs de mettre à jour le document avec leurs noms, prénoms, affiliations complètes et références bibliographiques retirées.

Règles et conditions encadrant le dépôt de soumission

  • Un auteur peut soumettre au maximum deux textes à évaluation, en cas d’évaluation positive de deux textes d’un même auteur, le comité du programme se réserve le droit d’en retenir qu’un seul texte, le mieux apprécié.
  • Un auteur ne peut-être présent dans plus deux textes au maximum, comme auteur et coauteur.
  • Un auteur ne peut présenter plus d’un texte à la conférence même s’il est coauteur d’un autre texte.
  • L’ordre des auteurs d’un texte soumis pour évaluation et accepté ensuite ne peut-être changé ultérieurement à l’évaluation et l’acceptation (ces informations sont à saisir lors de la soumission sur la plateforme en dehors du texte à évaluer).
  • Chaque texte accepté fera l’objet d’une inscription et le paiement des frais de participation (information accessible auprès de l’organisation) à la conférence et cela quelque soit le statut de l’auteur, avec ou sans affiliation à un laboratoire de recherche.

Exposition et atelier

Les contributions pour l’exposition et l’atelier peuvent se présenter sous forme de présentation publique commentée avec démonstration, ou d’œuvre à exposer. Les langues officielles sont le français et l’anglais. Les propositions se feront directement à l’adresse de la conférence, selon le calendrier suivant :

15 juin 2023Limite de réception des propositions pour l’exposition et l’atelier
15 juillet 2023Notification d’acceptation ou de refus

Publication des actes

Les actes de la conférence feront l’objet d’un ouvrage collectif dans la collection “Systèmes d’information, web et société” aux éditions ISTE éditions qui sera distribué lors de la conférence.ISTE éditions

Présidents de la conférence h2ptm’2023

  • Imad SALEH, Université Paris 8 (France)
  • Sylvie LELEU-MERVIEL, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Ioan ROXIN, Université de Franche-Comté (France)
  • Manuel ZACKLAD, CNAM, Paris (France)
  • Luc MASSOU, Université de Lorraine (France)

Responsable de l’organisation scientifique / programme

  • Nasreddine BOUHAI, Université Paris 8 (France)

Comité de programme

  • Fanny BOUGENIES, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Hafida BOULEKBACHE-MAZOUZ, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Cecile PAYEUR, Université Paris Nanterre(France)
  • Angeliki MONNIER, Université de Lorraine (France)
  • María Inés LAITANO, Université de Paris 8 (France)
  • Angelina TOURSEL, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Philippe USEILLE, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Samuel SZONIECKY, Université de Paris 8 (France)

Comité scientifique

  • Béatrice ARRUABARRENA, CNAM, Paris (France)
  • Mohammed BENABID, ENCG Dakhla-Université Ibn Zohr (Maroc)
  • Renée BOURASSA, Université Laval (Canada)
  • Stéphane CHAUDIRON, Université de Lille 3 (France)
  • Anne CORDIER, Université de Lorraine (France)
  • Jean-Claude DOMENGET, Université de Franche-Comté (France)
  • Jacques DUCLOY, DRRT Lorraine (France)
  • Pergia GKOUSKOU, Université Clermont Auvergne (France)
  • Jacques IBANEZ BUENO, Université de Savoie (France)
  • Bernard JACQUEMIN, Université de Lille 3 (France)
  • Brigitte JUANALS, Aix-Marseille Université (France)
  • Christophe KOLSKI, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Michel LABOUR, Université Polytechnique Hauts-de-France (France)
  • Alain LAMBOUX-DURAND, Université de Franche-Comté (France)
  • Christine MICHEL, Université de Poitiers.fr (France)
  • Abderrazek MKADMI, Sultan Qaboos University (Oman)
  • Olivier LE DEUFF, Université Bordeaux Montaigne (France)
  • Sophie PÈNE, Université Paris-Descartes (France)
  • Franck RENUCCI, Université de Toulon (France)
  • Everardo REYES, Université de Paris 8 (France)
  • Céline SÉGUR, Université de Lorraine (France)
  • Marta SEVERO, CNAM, Paris (France)
  • Federico TAJARIOL, Université de Franche-Comté (France)
  • Geneviève VIDAL, Université Paris 13(France)
  • Khaldoun ZREIK, Université Paris 8 (France)

Contact principal

h2ptmuniv-paris8.fr

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