BOUHAÏ Nasreddine (Auteur), ZREIK Khaldoun (Auteur), KAAOUAS Nadia (Auteur), février 2023
Collection Technologie de l’Information, europia productions
BOUHAÏ Nasreddine (Auteur), ZREIK Khaldoun (Auteur), KAAOUAS Nadia (Auteur), février 2023
Collection Technologie de l’Information, europia productions
[Date limite de soumission de textes complets le 16 avril (repoussée à dimanche 23 avril, suite à des difficultés techniques pour le dépôt des textes complet) (voir http://h2ptm.univ-paris8.fr/)]
Laboratoire LARSH, département DeVisu Université Polytechnique Hauts-de-France | |
Laboratoire Paragraphe Université de Paris 8 | GY Cergy Université |
Laboratoire Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) Université de Franche-Comte – Montbéliard | |
Centre de Recherche sur les Médiations (CREM) Université de Lorraine | |
Équipe Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère du Numérique (DICEN) CNAM-Paris |
ISTE Editions |
Événement scientifique bisannuel depuis 1989, la conférence internationale H2PTM arrive à sa 17ème édition. H2PTM’23 est de retour à Valenciennes, où s’était déjà tenue la conférence H2PTM’01 en 2001 et la conférence H2PTM’17 en 2017. Elle se tiendra les 18, 19 et 20 octobre 2023 à Arenberg Creative Mine, et réunira des chercheurs français et internationaux pour rendre compte des derniers avancements de la recherche et du développement des hypertextes et hypermédias dans des domaines variés.
Fidèle à l’esprit pionnier de ses débuts, H2PTM propose un terrain d’échange fécond entre les recherches issues des sciences de l’information et de la communication, de l’informatique, de la sémiotique, de l’art et des sciences cognitives. Dans la lignée des précédentes éditions, H2PTM’23 poursuit donc la valorisation des recherches sur les hypertextes et les hypermédias. Outre les thèmes récurrents qui constituent la trame des conférences H2PTM – méthodes et modèles de conception, expérimentations, etc. –, cette dix-septième édition propose un éclairage plus approfondi sur la fabrique du sens, ses processus, ses territoires, ses acteurs humains ou non, à l’heure où l’on sait qu’Internet et les réseaux sociaux y contribuent plus que tout autre support, pour le meilleur et parfois pour le pire.
En effet, depuis leur émergence dans le vocabulaire scientifique, les « hypertextes et hypermédias » ont changé de visage. La large diffusion de la pratique des réseaux numériques dans la société a impacté chacun de ses membres. Du professionnel (journaliste, web designer, auteur…) aux citoyens de tous horizons, y compris les plus jeunes et le très grand âge, chacun vit aujourd’hui dans la connexion permanente que permet la multiplication des outils numériques, fixes et nomades. L’accès aux médias et à l’information s’y est vu élargi et transformé. De nouveaux canaux sont apparus à côté des médias traditionnels, lesquels ont tous décliné et élargi leur offre sur les réseaux et plates-formes. En outre, chaque individu connecté émet également des contenus et messages, brouillant ainsi la frontière entre activité professionnelle et participation citoyenne. De fait, les évolutions technologiques et le développement d’outils d’aide à la création, à la publication et à la circulation de l’information pour les professionnels et les amateurs (Web participatif) ouvrent de nouvelles perspectives propices à la fabrication inventive, à la stimulation des imaginaires culturels, sociaux et artistiques, à des usages créatif, ludique, politique et plus généralement à la mise en œuvre de nouvelles formes de communication, de médiations et d’expression individuelle et collective.
Ainsi, la création, l’émergence, la circulation sociale et le débat, consensuel ou contradictoire, autour de contenus partageables, que l’on identifie à la « fabrique du sens », se sont-ils vus bouleversés par l’information numérique.
La redéfinition du partage des rôles entre producteur et consommateur/usager de l’information, la multiplication et la diversification des sources d’information au sein d’un écosystème structuré par les plateformes numériques dominées par les GAFAM font aussi de cet espace un vecteur d’expansion du désordre informationnel. Des contenus scientifiques les plus rigoureux aux contre-vérités les plus flagrantes en passant par les tentatives manipulatoires les plus éhontées, tout semble mis à plat, également accessible et de valeur apparemment semblable. Cependant, la relation à l’information n’est pas seulement prise en étau entre les puissances du faux et la faiblesse du vrai. Sa compréhension exige de mieux saisir les contextes culturels et sociaux où elle se déploie et ce que ces pratiques informationnelles révèlent des dynamiques de fabrique de sens qui traversent l’espace public numérique.
Les défis sociétaux sont majeurs. Souvent perçues comme des menaces, ces évolutions confrontent nos sociétés à des controverses dont les enjeux principaux touchent la régulation des contenus jugés néfastes, la gouvernance des plateformes et la sauvegarde de la liberté d’expression. D’où la volonté de ne pas se limiter à une analyse des ressources et des services, mais la nécessité de chercher en parallèle à mieux circonscrire comment les documents consultés font sens auprès de l’usager, et comment ils font société auprès des groupes. La fabrique du sens peut en outre être envisagée au croisement de plusieurs points de vue : celui du concepteur/designer qui projette une intentionnalité dans sa création, celui du récepteur qui donne sens à ce qu’il consulte et transforme, celui de l’instance de régulation qui tente de circonscrire la production de sens, le tout pris dans l’écheveau des médiations computationnelles placées au cœur des dispositifs numériques.
Divers domaines sont concernés : par exemple, la santé, les politiques publiques, le journalisme d’investigation, l’éducation et la formation, les industries culturelles et créatives, la recherche scientifique, et notamment les SHS. Les techniques computationnelles émergentes, telles que l’intelligence artificielle (IA) et le deep-learning, permettent maintenant de traiter d’énormes masses de données et d’innombrables traces numériques (« big data »). Mais elles affectent simultanément l’ensemble des usages et pratiques du numérique et font ainsi émerger des enjeux cognitifs et sociétaux inédits, reformulant à nouveaux frais les questionnements quant à notre rapport à la technique. Ainsi, à l’opposé de la croyance en un solutionnisme technologique, des discours technocritiques dénoncent, entre autres, les dérives de la quantification de nos sociétés comme base de décision des politiques publiques, la transparence problématique des algorithmes, l’utilisation des données privées à des fins commerciales. Des alternatives voient le jour : des chercheurs défendent un usage raisonné des techniques computationnelles, des artistes s’en emparent pour libérer leur portée ludique, esthétique pour ainsi exprimer une forme de désobéissance numérique créative et émancipatrice. A l’intérieur de ce cadre critique et théorique, cette 17ème édition des journées H2PTM s’ouvre alors aux questions suivantes (liste non exhaustive) :
L’édition 2023 se fixe pour objectif de valoriser les recherches sur la fabrique du sens à l’ère de l’information hypermédiatisée (texte, son, image et vidéo) sous l’angle :
Les travaux attendus pourront se positionner au niveau théorique, méthodologique et empirique selon deux types de sessions en parallèle :
Les thématiques de la conférences (non exhaustives) sont :
Approches théoriques | |
Modèles formels d’hypertextes Architecture hypermédias Traitements des interfaces Traitements des images Modélisation des usagers Processus cognitifs et hypermédias | Génération automatique de liens hypertextuels Navigation, interrogation d’hypertextes Approches historiques des hypertextes Approches critiques des hypertextes Éthique du numérique |
Applications et usages du multimédia et des hypermédias | |
Pratiques, appropriation et détournements des hypermédias Enseignement à distance Jeux numériques Applications mobiles et nomades Collaboration en ligne (écriture, conception, outils, pratiques) Communication interculturelle Mémoire et héritage culturel Public et acteurs des TIC | Hypermédia et pratiques artistiques ou culturelles Applications 3D Applications composites Recherche d’informations en ligne Réseaux sociaux, gestion de communautés Hypermédias et handicap Web participatif et pratiques amateurs Webjournalisme |
Nouvelles écritures, nouveaux langages | |
Environnements auteurs Scénarisation interactive Écriture collaborative Écriture hypertextuelle Analyse des processus créatifs Webdesign Édition scientifique numérique Marquage coopératif de documents Représentation du collectif | Systèmes immersifs Sémiotique cognitive Narratologie cognitive Hypermédias et création artistique Intentionnalité dans la construction hypermédiatique Formalisation des gestes créatifs Hypermédias et intelligence artificielle Systèmes et interfaces adaptatifs |
Qualité de l’information et maîtrise de la qualité | |
Processus et approches d’évaluation Fiabilité et crédibilité de l’information Démarches qualité Management de la qualité | Ergonomie des hypermédias Méthodes de conduite de projets Normalisation et standards Web sémantique et Indexation |
Désinformation hypermédiatique | |
Rumeur Vol d’identité Contrefaçon | Imitation Manipulation trucage |
Internet et Société | |
Les frontières d’internet Internet et frontières classiques Les frontières invisibles d’internet Réalité et Virtualité, quelle frontière Réseaux sociaux et frontières Identité numérique | Traçabilité numérique Art et frontières numériques Marketing et réseaux sociaux Interactions des réseaux Analyse sociologique des réseaux sociaux Outils d’analyse des réseaux sociaux |
Internet et Innovations technologiques | |
Innovation et usages technologiques Environnements communicants et augmentés Objets connectés, communicants Réseau d’objets numérique et physique | Interactions sociales Nouveaux usages et nouveaux services Data mining et Big-data Deep et Machine learning |
Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.
Le calendrier pour les contributions scientifiques est le suivant :
16 avril 2023 (repoussée à dimanche 23 avril, minuit, suite à des difficulté à déposer les textes) | date limite de réception des propositions (textes complets) anonymisés pour évaluation en double aveugle. Le texte doit respecter les recommandations indiquées dans la section “Guide à la soumission”, en format PDF La soumission du TEXTE COMPLET se fait seulement via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=h2ptm2023 |
21 mai 2023 | début des notifications (acceptation ou refus) et retour des expertises en double aveugle à tous les auteurs. |
18 juin 2023 | date limite de réception des versions corrigées et définitives |
05 juillet 2023 | date limite obligatoire pour l’inscription d’au moins un intervenant/participant à la conférence |
15 septembre 2023 | date limite du paiement des frais de participation à la conférence pour au moins l’un des auteurs |
18 octobre 2023 | ouverture de la conférence |
20 octobre 2023 | clôture de la conférence |
Les auteurs soumettront leurs propositions de communication sous forme d’un texte complet (EN PDF) AVEC UNE MISE EN PAGE selon le type et la feuille de style ci-dessous, à l’adresse suivante :
Les auteurs peuvent soumettre trois types de communications :
Chaque proposition sera examinée par au moins deux évaluateurs en double aveugle, qui estimeront sa pertinence, sa validité scientifique, son originalité et la clarté de sa présentation.
Concernant l’anonymat des documents, l’auteur doit retirer toutes les informations de propriétés du document word, pour éviter que le nom du propriétaire et l’affiliation n’y soient visibles. Le document ne devra pas contenir ni nom ni affiliation ni aucune référence à un laboratoire, équipe d’accueil ou établissement. Si un passage est nécessaire pour la continuité d’un texte, l’auteur remplacera les éléments par une suite de caractères XXXXX. Dans le cas d’une acceptation,il sera demandé aux auteurs de mettre à jour le document avec leurs noms, prénoms, affiliations complètes et références bibliographiques retirées.
Les contributions pour l’exposition et l’atelier peuvent se présenter sous forme de présentation publique commentée avec démonstration, ou d’œuvre à exposer. Les langues officielles sont le français et l’anglais. Les propositions se feront directement à l’adresse de la conférence, selon le calendrier suivant :
15 juin 2023 | Limite de réception des propositions pour l’exposition et l’atelier |
15 juillet 2023 | Notification d’acceptation ou de refus |
Les actes de la conférence feront l’objet d’un ouvrage collectif dans la collection “Systèmes d’information, web et société” aux éditions ISTE éditions qui sera distribué lors de la conférence. |
h2ptmuniv-paris8.fr
[Date limite de soumission de résumés est prolongée au 31 mars 2023 sur http://hu9.hyperurbain.org]
Faculté des Sciences Appliquées d’Ait Melloul Université Ibn Zohr Agadir, Maroc | |
Laboratoire Paragraphe Université de Paris 8 | GY Cergy Université, France |
DIDA, Florence, Italie | |
UMons, Belgique | |
Laboratoire SicLab Université Côte d’Azur | |
CISDU, Centro Internazionale di Studi sul Disegno Urbano Firenze Florence, Italie | |
UMR Prism Marseille, France | |
Laboratoire LARSH, département DeVisu Université Polytechnique Hauts-de-France |
L’histoire de la ville a toujours été liée à celle des évolutions technologiques. La technologie du numérique vient conforter la ville dans sa quête de nouvelles dynamiques de reconfigurations spatiales et temporelles pouvant contenir de nouvelles ruptures et pratiques socioculturelles, socioéconomiques et sociopolitiques.
Les colloques HyperUrbain proposent des réflexions scientifiques et technologiques sur la ville en devenir, sur le plan architectural, artistique, communicationnel, informationnel, philosophique, politique, socio-économique, stratégique, technique et urbanistique. Ces rencontres s’adressent à tous les acteurs qui « pensent » et « vivent » la ville à l’ère post-numérique, qu’ils soient administrateurs, architectes, artistes, chercheurs, économistes, philosophes, politiques, psychologues, sociologues, urbanistes ou visionnaires.
Le terme HyperUrbain interroge les mutations territoriales engendrées par les technologies numériques selon une perspective pluri et transdisciplinaire.
Depuis des années, les dispositifs numériques sont inclus dans les politiques publiques, comme facilitateurs de la mise en place d’une économie créative.
L’économie créative traduit la rencontre entre arts, sciences, technologies et industrie. En favorisant la transversalité entre secteurs d’activité, elle stimule l’innovation et la compétitivité en matière d’offre de produits et services. Le concept de créativité ne se limite pas seulement aux industries culturelles, créatives et de la communication, mais il concerne aussi les politiques de développement et d’aménagement des territoires. Dans ce cas, la créativité se traduit par la mise en place d’actions diverses : communicationnelles, organisationnelles, technologiques, artistiques, culturelles, urbanistiques, etc. ayant l’objectif de réduire les inégalités spatiales et sociétales, et d’inciter à une forme d’adhésion de la part des citoyens, via des plateformes d’intermédiation, par exemple.
Le terme « Data Cities » intègre du postmodernisme, de l’inventivité, de l’aventure et de la création. Du postmodernisme, dans le sens de Jencks ( Charles Jencks, « Le Langage de l’architecture postmoderne » (1979)), en proposant desruptures conceptuelles avec certaines pratiques et conceptions urbaines d’une part et d’autre part en faisant référence à des nouveaux concepts issus de la science de donnée (Data Science) pouvant enrichir l’imaginaire urbain, tels que les concepts des réseaux sociaux, l’internet des objets (IOT), de la connectivité, de la traçabilité, de l’ubiquité, etc.
Dans un contexte de villes des données, c’est-à-dire ville numérique, l’inventivité devient une pratique quotidienne faisant partie de la vie de la ville. Aujourd’hui, tout habitant qui œuvre dans le développement de la ville sociale, culturelle, artistique, économique ou politique, est « naturellement » invité à inventer et/ou à renouveler continuellement ses pratiques et supports de communication, d’information, de production, de partage, d’échange et d’existence.
Le concept de « villes des données » évoque des interrogations, qui sont fortement et discrètement, existentielles pouvant abolir de nombreux dogmes et frontières culturelles, philosophiques et éthiques relatifs à la « Ville en devenir» (en tant qu’œuvre urbaine et architecturale).
HU9 aborde la question de la Ville Dirigée par les Données et ouvert à toute contribution proposant des réflexions et/ou des réalisation(s) dans les domaines suivants (liste non exhaustive) :
Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.
Le calendrier pour les contributions scientifiques est le suivant :
Prolongement pour le 31 mars | date limite d’envoi du résumé. La soumission du résumé se fait via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=hu9 |
15 avril 2023 | notification d’acceptation des résumés |
15 avril 2023 | ouverture de l’inscription au colloque |
15 juin 2023 | date limite d’envoi du papier complet (en version numérique) |
10 juillet 2023 | date limite d’inscription au tarif préférentiel |
L’ensemble des contributions retenues sera regroupé dans un document numérique (actes numériques) qui sera distribué aux participants lors du colloque.
A la suite du colloque, les textes complets soumis, seront expertisés une deuxième fois en double-aveugle, et feront l’objet d’une sélection et une publication sous forme d’ouvrage collectif par les éditions Europia, Paris, France
RESUME : Les auteurs soumettront un résumé maximum 5000 caractères, espaces compris, police de caractère «Times », taille 12, en simple interligne, intégrant une bibliographie. Les résumés sont à déposer sur le site de soumission Easychair.
L’évaluation des résumés se fera par le comité scientifiques. Un avis sera donné pour une communication orale au colloque.
La soumission du résumé se fait via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=hu9
TEXTE COMPLET : Le texte complet de la communication sera à remettre à la suite de l’acceptation du résumé, selon le calendrier du colloque, pour une évaluation en double aveugle. Le comité scientifique sélectionnera les meilleurs textes pour une publication en ouvrage collectif.
infohyperurbain.org