The 1st “3AI” was held in La Louvière in Belgium on 27-28 April 2023 and was organised by Transculutures (Centre of Digital and Sound Arts, Belgium) and CiTU-Paragraphe (University Paris 8, France). The second 3AI follows the same line as the 1st symposium. It observes that an increasing number of artworks are now inspired by or produced with advanced technologies mainly influenced by generative AI, deeply infused at the very heart of the artworks. Such development interrogates the notion of Art, including the artist and the definition of artistic approach. It also questions how artworks are discovered, exchanged, collected, and preserved. The advent of increasingly advanced digital technologies provokes profound philosophical and ethical inquiries. These ongoing transformations across artistic, cultural, economic, political, and professional realms seem to be long-lasting, with implications that have started to resonate within society. Similar to human curiosity, the evolution of emergent technologies never stops, making us to rethink new forms of Art based on: * bio art: this field involves using biotechnology and living organisms, such as cells, bacteria, or plants, in artistic practice. Often exploring the ethical, social, and aesthetic implications of biotechnology. * Data visualisation * ecological concerns: in which art forms often use sustainable materials and technology to raise awareness about environmental issues. * generative art * generative writing: methods and protocols in collaboration with artificial intelligence to develop collective intelligence by stimulating common writing. * robotics art, either in the creation process (robots creating art) or as a substantial part of the artwork (interactive robotic installations). * … The goal of the second 3AI Symposium is twofold. First, to contribute to the discussion of various interrogations about “What makes Art today?” Second, to reflect on the new context and environment of artistic production. Artists, artistic instruments (intelligent, extended, mixed, augmented & virtual ones), designers, producers, critics, collectors, spectators, researchers, and policymakers are all invited to be part of the presentations (conference, exhibition, podcasts, video, installation, …) and discussions (round tables, social networks).
Important dates: deadlines * Proposals for long or short papers: March 15th, 2024 * Final Notification of selection for proposals: April 2d, 2024 * Submission deadline for proposals of artworks: March 31st, 2024 * Submission deadline for final long and short selected papers: July 12th, 2024 * Notification of selected artworks: April 9th, 2024
[Date limite de soumission de textes complets le 16 avril (repoussée à dimanche 23 avril, suite à des difficultés techniques pour le dépôt des textes complet) (voir http://h2ptm.univ-paris8.fr/)]
17ème édition de la Conférence internationale
La fabrique du sens à l’ère de l’information numérique : enjeux et défis
Centre de Recherche sur les Médiations (CREM) Université de Lorraine
Équipe Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ère du Numérique (DICEN) CNAM-Paris
En partenariat avec :
ISTE Editions
H2PTM 2023
Événement scientifique bisannuel depuis 1989, la conférence internationale H2PTM arrive à sa 17ème édition. H2PTM’23 est de retour à Valenciennes, où s’était déjà tenue la conférence H2PTM’01 en 2001 et la conférence H2PTM’17 en 2017. Elle se tiendra les 18, 19 et 20 octobre 2023 à Arenberg Creative Mine, et réunira des chercheurs français et internationaux pour rendre compte des derniers avancements de la recherche et du développement des hypertextes et hypermédias dans des domaines variés.
Fidèle à l’esprit pionnier de ses débuts, H2PTM propose un terrain d’échange fécond entre les recherches issues des sciences de l’information et de la communication, de l’informatique, de la sémiotique, de l’art et des sciences cognitives. Dans la lignée des précédentes éditions, H2PTM’23 poursuit donc la valorisation des recherches sur les hypertextes et les hypermédias. Outre les thèmes récurrents qui constituent la trame des conférences H2PTM – méthodes et modèles de conception, expérimentations, etc. –, cette dix-septième édition propose un éclairage plus approfondi sur la fabrique du sens, ses processus, ses territoires, ses acteurs humains ou non, à l’heure où l’on sait qu’Internet et les réseaux sociaux y contribuent plus que tout autre support, pour le meilleur et parfois pour le pire.
En effet, depuis leur émergence dans le vocabulaire scientifique, les « hypertextes et hypermédias » ont changé de visage. La large diffusion de la pratique des réseaux numériques dans la société a impacté chacun de ses membres. Du professionnel (journaliste, web designer, auteur…) aux citoyens de tous horizons, y compris les plus jeunes et le très grand âge, chacun vit aujourd’hui dans la connexion permanente que permet la multiplication des outils numériques, fixes et nomades. L’accès aux médias et à l’information s’y est vu élargi et transformé. De nouveaux canaux sont apparus à côté des médias traditionnels, lesquels ont tous décliné et élargi leur offre sur les réseaux et plates-formes. En outre, chaque individu connecté émet également des contenus et messages, brouillant ainsi la frontière entre activité professionnelle et participation citoyenne. De fait, les évolutions technologiques et le développement d’outils d’aide à la création, à la publication et à la circulation de l’information pour les professionnels et les amateurs (Web participatif) ouvrent de nouvelles perspectives propices à la fabrication inventive, à la stimulation des imaginaires culturels, sociaux et artistiques, à des usages créatif, ludique, politique et plus généralement à la mise en œuvre de nouvelles formes de communication, de médiations et d’expression individuelle et collective.
Ainsi, la création, l’émergence, la circulation sociale et le débat, consensuel ou contradictoire, autour de contenus partageables, que l’on identifie à la « fabrique du sens », se sont-ils vus bouleversés par l’information numérique.
La redéfinition du partage des rôles entre producteur et consommateur/usager de l’information, la multiplication et la diversification des sources d’information au sein d’un écosystème structuré par les plateformes numériques dominées par les GAFAM font aussi de cet espace un vecteur d’expansion du désordre informationnel. Des contenus scientifiques les plus rigoureux aux contre-vérités les plus flagrantes en passant par les tentatives manipulatoires les plus éhontées, tout semble mis à plat, également accessible et de valeur apparemment semblable. Cependant, la relation à l’information n’est pas seulement prise en étau entre les puissances du faux et la faiblesse du vrai. Sa compréhension exige de mieux saisir les contextes culturels et sociaux où elle se déploie et ce que ces pratiques informationnelles révèlent des dynamiques de fabrique de sens qui traversent l’espace public numérique.
Les défis sociétaux sont majeurs. Souvent perçues comme des menaces, ces évolutions confrontent nos sociétés à des controverses dont les enjeux principaux touchent la régulation des contenus jugés néfastes, la gouvernance des plateformes et la sauvegarde de la liberté d’expression. D’où la volonté de ne pas se limiter à une analyse des ressources et des services, mais la nécessité de chercher en parallèle à mieux circonscrire comment les documents consultés font sens auprès de l’usager, et comment ils font société auprès des groupes. La fabrique du sens peut en outre être envisagée au croisement de plusieurs points de vue : celui du concepteur/designer qui projette une intentionnalité dans sa création, celui du récepteur qui donne sens à ce qu’il consulte et transforme, celui de l’instance de régulation qui tente de circonscrire la production de sens, le tout pris dans l’écheveau des médiations computationnelles placées au cœur des dispositifs numériques.
Divers domaines sont concernés : par exemple, la santé, les politiques publiques, le journalisme d’investigation, l’éducation et la formation, les industries culturelles et créatives, la recherche scientifique, et notamment les SHS. Les techniques computationnelles émergentes, telles que l’intelligence artificielle (IA) et le deep-learning, permettent maintenant de traiter d’énormes masses de données et d’innombrables traces numériques (« big data »). Mais elles affectent simultanément l’ensemble des usages et pratiques du numérique et font ainsi émerger des enjeux cognitifs et sociétaux inédits, reformulant à nouveaux frais les questionnements quant à notre rapport à la technique. Ainsi, à l’opposé de la croyance en un solutionnisme technologique, des discours technocritiques dénoncent, entre autres, les dérives de la quantification de nos sociétés comme base de décision des politiques publiques, la transparence problématique des algorithmes, l’utilisation des données privées à des fins commerciales. Des alternatives voient le jour : des chercheurs défendent un usage raisonné des techniques computationnelles, des artistes s’en emparent pour libérer leur portée ludique, esthétique pour ainsi exprimer une forme de désobéissance numérique créative et émancipatrice. A l’intérieur de ce cadre critique et théorique, cette 17ème édition des journées H2PTM s’ouvre alors aux questions suivantes (liste non exhaustive) :
Quels sont les apports propres aux SIC sur les problématiques envisagées ?
Quels sont les processus et les approches d’évaluation de la qualité d’une information ?
Dans quels cadres d’interprétation – qu’ils soient pratique, esthétique, ludique et politique, s’inscrivent les mécanismes de construction de sens des phénomènes hypermédiatisés ?
Comment formaliser les processus menant aux construits de sens ?
Comment les effets de sens entraînent-ils des conséquences sociales, bénéfiques ou dommageables ?
Comment parvenir à rétablir un écosystème plus équilibré et plus juste ?
Comment formuler les enjeux et répondre aux défis émergents ?
L’édition 2023 se fixe pour objectif de valoriser les recherches sur la fabrique du sens à l’ère de l’information hypermédiatisée (texte, son, image et vidéo) sous l’angle :
Épistémologique : cadres théoriques interprétatifs qualitatifs et quantitatifs pertinents pour les SIC, méthodes computationnelles, nouvelles logiques d’archivisation et de patrimonialisation, organisation des connaissances et sémantisation des contenus.
Culturel : transformations graphiques (webdesign, interfaces 3D…), intermodalité, éthique de la médiation des savoirs, démocratisation de la culture et sciences citoyennes, esthétique de l’information.
Informationnel : écritures collaboratives et hypermédias, recherche et réception participative de l’information, indexation collaborative, système de recommandation, intelligence artificielle.
Désinformationnel : rumeur, vol d’identité, trucage, contrefaçon, imitation, manipulation, opacité de systèmes, reconfiguration de l’espace public numérique.
Social : appropriation et partage de pratiques communicationnelles (publication, échanges en ligne), diffusion des innovations et des formes d’hyper-expérience.
Technique : outils de collecte (data harvesting), analyse, production et visualisation de données, outils pour les pratiques collaboratives, outils de partage de données, apprentissage automatique, apprentissage profond, interfaces cerveau-ordinateur.
Les travaux attendus pourront se positionner au niveau théorique, méthodologique et empirique selon deux types de sessions en parallèle :
Conférences scientifiques ;
Expositions d’œuvres, applications et expérimentations interactives et atelier de démonstrations.
Thématiques
Les thématiques de la conférences (non exhaustives) sont :
Approches théoriques
Modèles formels d’hypertextes Architecture hypermédias Traitements des interfaces Traitements des images Modélisation des usagers Processus cognitifs et hypermédias
Génération automatique de liens hypertextuels Navigation, interrogation d’hypertextes Approches historiques des hypertextes Approches critiques des hypertextes Éthique du numérique
Applications et usages du multimédia et des hypermédias
Pratiques, appropriation et détournements des hypermédias Enseignement à distance Jeux numériques Applications mobiles et nomades Collaboration en ligne (écriture, conception, outils, pratiques) Communication interculturelle Mémoire et héritage culturel Public et acteurs des TIC
Hypermédia et pratiques artistiques ou culturelles Applications 3D Applications composites Recherche d’informations en ligne Réseaux sociaux, gestion de communautés Hypermédias et handicap Web participatif et pratiques amateurs Webjournalisme
Nouvelles écritures, nouveaux langages
Environnements auteurs Scénarisation interactive Écriture collaborative Écriture hypertextuelle Analyse des processus créatifs Webdesign Édition scientifique numérique Marquage coopératif de documents Représentation du collectif
Systèmes immersifs Sémiotique cognitive Narratologie cognitive Hypermédias et création artistique Intentionnalité dans la construction hypermédiatique Formalisation des gestes créatifs Hypermédias et intelligence artificielle Systèmes et interfaces adaptatifs
Qualité de l’information et maîtrise de la qualité
Processus et approches d’évaluation Fiabilité et crédibilité de l’information Démarches qualité Management de la qualité
Ergonomie des hypermédias Méthodes de conduite de projets Normalisation et standards Web sémantique et Indexation
Désinformation hypermédiatique
Rumeur Vol d’identité Contrefaçon
Imitation Manipulation trucage
Internet et Société
Les frontières d’internet Internet et frontières classiques Les frontières invisibles d’internet Réalité et Virtualité, quelle frontière Réseaux sociaux et frontières Identité numérique
Traçabilité numérique Art et frontières numériques Marketing et réseaux sociaux Interactions des réseaux Analyse sociologique des réseaux sociaux Outils d’analyse des réseaux sociaux
Internet et Innovations technologiques
Innovation et usages technologiques Environnements communicants et augmentés Objets connectés, communicants Réseau d’objets numérique et physique
Interactions sociales Nouveaux usages et nouveaux services Data mining et Big-data Deep et Machine learning
Langues
Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.
Calendrier et dates
Le calendrier pour les contributions scientifiques est le suivant :
19 février 2023
déclaration d’intérêt : Les auteurs peuvent faire une déclaration d’intérêt (résumé) avant la soumission du texte complet, cette déclaration est recommandée pour permettre au comité de programme de valider l’adéquation de la future proposition aux thématiques de la conférence
16 avril 2023 (repoussée à dimanche 23 avril, minuit, suite à des difficulté à déposer les textes)
date limite de réception des propositions (textes complets) anonymisés pour évaluation en double aveugle. Le texte doit respecter les recommandations indiquées dans la section “Guide à la soumission”, en format PDF La soumission du TEXTE COMPLET se fait seulement via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=h2ptm2023
21 mai 2023
début des notifications (acceptation ou refus) et retour des expertises en double aveugle à tous les auteurs.
18 juin 2023
date limite de réception des versions corrigées et définitives
05 juillet 2023
date limite obligatoire pour l’inscription d’au moins un intervenant/participant à la conférence
15 septembre 2023
date limite du paiement des frais de participation à la conférence pour au moins l’un des auteurs
18 octobre 2023
ouverture de la conférence
20 octobre 2023
clôture de la conférence
Guide à la soumission des articles
Les auteurs soumettront leurs propositions de communication sous forme d’un texte complet (EN PDF) AVEC UNE MISE EN PAGE selon le type et la feuille de style ci-dessous, à l’adresse suivante :
Les auteurs peuvent soumettre trois types de communications :
Les communications longues : la longueur du texte ne doit pas excéder 12 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)
Les communications courtes : la longueur du texte ne doit pas 6 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)
Les communications affichées (posters) : la longueur du texte 2 pages, selon la feuille de style ISTE (à télécharger ici)
Evaluation des propositions
Chaque proposition sera examinée par au moins deux évaluateurs en double aveugle, qui estimeront sa pertinence, sa validité scientifique, son originalité et la clarté de sa présentation.
Concernant l’anonymat des documents, l’auteur doit retirer toutes les informations de propriétés du document word, pour éviter que le nom du propriétaire et l’affiliation n’y soient visibles. Le document ne devra pas contenir ni nom ni affiliation ni aucune référence à un laboratoire, équipe d’accueil ou établissement. Si un passage est nécessaire pour la continuité d’un texte, l’auteur remplacera les éléments par une suite de caractères XXXXX. Dans le cas d’une acceptation,il sera demandé aux auteurs de mettre à jour le document avec leurs noms, prénoms, affiliations complètes et références bibliographiques retirées.
Règles et conditions encadrant le dépôt de soumission
Un auteur peut soumettre au maximum deux textes à évaluation, en cas d’évaluation positive de deux textes d’un même auteur, le comité du programme se réserve le droit d’en retenir qu’un seul texte, le mieux apprécié.
Un auteur ne peut-être présent dans plus deux textes au maximum, comme auteur et coauteur.
Un auteur ne peut présenter plus d’un texte à la conférence même s’il est coauteur d’un autre texte.
L’ordre des auteurs d’un texte soumis pour évaluation et accepté ensuite ne peut-être changé ultérieurement à l’évaluation et l’acceptation (ces informations sont à saisir lors de la soumission sur la plateforme en dehors du texte à évaluer).
Chaque texte accepté fera l’objet d’une inscription et le paiement des frais de participation (information accessible auprès de l’organisation) à la conférence et cela quelque soit le statut de l’auteur, avec ou sans affiliation à un laboratoire de recherche.
Exposition et atelier
Les contributions pour l’exposition et l’atelier peuvent se présenter sous forme de présentation publique commentée avec démonstration, ou d’œuvre à exposer. Les langues officielles sont le français et l’anglais. Les propositions se feront directement à l’adresse de la conférence, selon le calendrier suivant :
15 juin 2023
Limite de réception des propositions pour l’exposition et l’atelier
15 juillet 2023
Notification d’acceptation ou de refus
Publication des actes
Les actes de la conférence feront l’objet d’un ouvrage collectif dans la collection “Systèmes d’information, web et société” aux éditions ISTE éditions qui sera distribué lors de la conférence.
Faculté des Sciences Appliquées d’Ait Melloul Université Ibn Zohr Agadir, Maroc
Laboratoire Paragraphe Université de Paris 8 | GY Cergy Université, France
Parrainé par :
DIDA, Florence, Italie
UMons, Belgique
Laboratoire SicLab Université Côte d’Azur
CISDU, Centro Internazionale di Studi sul Disegno Urbano Firenze Florence, Italie
UMR Prism Marseille, France
Laboratoire LARSH, département DeVisu Université Polytechnique Hauts-de-France
HyperUrbain
L’histoire de la ville a toujours été liée à celle des évolutions technologiques. La technologie du numérique vient conforter la ville dans sa quête de nouvelles dynamiques de reconfigurations spatiales et temporelles pouvant contenir de nouvelles ruptures et pratiques socioculturelles, socioéconomiques et sociopolitiques.
Les colloques HyperUrbain proposent des réflexions scientifiques et technologiques sur la ville en devenir, sur le plan architectural, artistique, communicationnel, informationnel, philosophique, politique, socio-économique, stratégique, technique et urbanistique. Ces rencontres s’adressent à tous les acteurs qui « pensent » et « vivent » la ville à l’ère post-numérique, qu’ils soient administrateurs, architectes, artistes, chercheurs, économistes, philosophes, politiques, psychologues, sociologues, urbanistes ou visionnaires.
Le terme HyperUrbain interroge les mutations territoriales engendrées par les technologies numériques selon une perspective pluri et transdisciplinaire.
Depuis des années, les dispositifs numériques sont inclus dans les politiques publiques, comme facilitateurs de la mise en place d’une économie créative. L’économie créative traduit la rencontre entre arts, sciences, technologies et industrie. En favorisant la transversalité entre secteurs d’activité, elle stimule l’innovation et la compétitivité en matière d’offre de produits et services. Le concept de créativité ne se limite pas seulement aux industries culturelles, créatives et de la communication, mais il concerne aussi les politiques de développement et d’aménagement des territoires. Dans ce cas, la créativité se traduit par la mise en place d’actions diverses : communicationnelles, organisationnelles, technologiques, artistiques, culturelles, urbanistiques, etc. ayant l’objectif de réduire les inégalités spatiales et sociétales, et d’inciter à une forme d’adhésion de la part des citoyens, via des plateformes d’intermédiation, par exemple.
HyperUrbain.9
Le terme « Data Cities » intègre du postmodernisme, de l’inventivité, de l’aventure et de la création. Du postmodernisme, dans le sens de Jencks ( Charles Jencks, « Le Langage de l’architecture postmoderne » (1979)), en proposant desruptures conceptuelles avec certaines pratiques et conceptions urbaines d’une part et d’autre part en faisant référence à des nouveaux concepts issus de la science de donnée (Data Science) pouvant enrichir l’imaginaire urbain, tels que les concepts des réseaux sociaux, l’internet des objets (IOT), de la connectivité, de la traçabilité, de l’ubiquité, etc. Dans un contexte de villes des données, c’est-à-dire ville numérique, l’inventivité devient une pratique quotidienne faisant partie de la vie de la ville. Aujourd’hui, tout habitant qui œuvre dans le développement de la ville sociale, culturelle, artistique, économique ou politique, est « naturellement » invité à inventer et/ou à renouveler continuellement ses pratiques et supports de communication, d’information, de production, de partage, d’échange et d’existence. Le concept de « villes des données » évoque des interrogations, qui sont fortement et discrètement, existentielles pouvant abolir de nombreux dogmes et frontières culturelles, philosophiques et éthiques relatifs à la « Ville en devenir» (en tant qu’œuvre urbaine et architecturale). HU9 aborde la question de la Ville Dirigée par les Données et ouvert à toute contribution proposant des réflexions et/ou des réalisation(s) dans les domaines suivants (liste non exhaustive) :
Aménagement de territoire hybride
Approches d’écriture et de lecture du territoire
Cartographie numérique
Créativité territoriale
Conception de l’information et de la communication dans un espace urbain
Conception d’objets communicants de la ville
Design adaptatif pour une gestion intelligente de la ville
Éditorialisation des territoires
Gouvernance du territoire et numérique
IA et modélisation multiscalaire des informations
Image de marque des territoires et innovation
Innovation territoriale
Interfaces géospatiales, modes de production de données et géotaggage
Jeux de réalité mixte ou jeux pervasifs comme formes d’appropriations de la ville
Marketing territorial
Médiations numérique et identités de la ville
Modélisation et visualisation des données territoriales
Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.
Calendrier et dates
Le calendrier pour les contributions scientifiques est le suivant :
15 mars 2023 Prolongement pour le 31 mars
date limite d’envoi du résumé. La soumission du résumé se fait via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=hu9
15 avril 2023
notification d’acceptation des résumés
15 avril 2023
ouverture de l’inscription au colloque
15 juin 2023
date limite d’envoi du papier complet (en version numérique)
10 juillet 2023
date limite d’inscription au tarif préférentiel
Evaluation des propositions et publication
L’ensemble des contributions retenues sera regroupé dans un document numérique (actes numériques) qui sera distribué aux participants lors du colloque.
A la suite du colloque, les textes complets soumis, seront expertisés une deuxième fois en double-aveugle, et feront l’objet d’une sélection et une publication sous forme d’ouvrage collectif par les éditions Europia, Paris, France
Guide à la soumission des résumés et des articles
RESUME : Les auteurs soumettront un résumé maximum 5000 caractères, espaces compris, police de caractère «Times », taille 12, en simple interligne, intégrant une bibliographie. Les résumés sont à déposer sur le site de soumission Easychair. L’évaluation des résumés se fera par le comité scientifiques. Un avis sera donné pour une communication orale au colloque. La soumission du résumé se fait via la plateforme (Easychair, adresse à copier dans la barre du navigateur) : https://easychair.org/conferences/?conf=hu9
TEXTE COMPLET : Le texte complet de la communication sera à remettre à la suite de l’acceptation du résumé, selon le calendrier du colloque, pour une évaluation en double aveugle. Le comité scientifique sélectionnera les meilleurs textes pour une publication en ouvrage collectif.
Organisation scientifique
Khaldoun ZREIK, Paragraphe, Université Paris 8 | CY Cergy-Paris Université, France
Ali RACHIDI, FSA, Ait Melloul, Maroc
Nasreddine BOUHAI, Paragraphe, Université Paris 8 | CY Cergy-Paris Université, France
Comité scientifique
Naoufel ABBES, École Supérieure des Sciences et Technologies du Design, Université de Manouba, Tunis, Tunisie
Hassan AIT HADDOU, École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, Laboratoire LIFAM, France
Julien ANGELINI , Università di Corsica Pasquale Paoli, France
Françoise ALBERTNI, Università di Corsica Pasquale Paoli, France
Roberto BARTHOLO, Université Fédérale de Rio de Janeiro, Brésil
Vincent BECUE, Université de Mons, Belgique
Omar BLIBECH, Gulf University, College of Engineering, Kingdom of Bahrain
Nasreddine BOUHAI, Paragraphe, Université Paris 8 | CY Cergy-Paris Université, France
Hafida BOULEKBACHE-MAZOUZ, Université Polytechnique Hauts-de-France, France
Antonio CAPESTRO, DIDA, Université de Florence, Italie
Ghislaine CHABERT, Elico, Lyon, France
Didier COURBET, IMSIC, Aix Marseille University, France
Natacha CYRULNIK, Aix Marseille Université, France
Azdine DLIOU, FSA, Ait Melloul, Maroc
Emmanuel EVENO, université de Toulouse 2, France
Hammou FADILI, Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), France
CIDE 22 propose de questionner le développement des sciences de l’information en tant que discipline (autonome dans les pays anglo-saxons et associée aux sciences de la communication en France) et les professions adossées. Il s’agit aussi d’examiner les évolutions contextuelles et les stratégies de développement futur. Nous ne sommes plus face à des bouleversements sociaux, culturels ou politiques induits par la
généralisation des TIC mais bien au milieu de ce processus de changement.
La récente pandémie a notamment accru la visibilité de thématiques traditionnelles des sciences de l’information. La culture et l’éthique de l’information, l’accessibilité des contenus et l’expérience utilisateur, la diffusion d’informations ouvertes, la gouvernance des diverses données, la fiabilité des informations, l’importance prise par l’information de santé ou la question des inégalités numériques sont autant de sujets mis en lumière à travers la crise du SARS-CoV-2.
CIDE 22 propose de revenir sur les fondements des sciences de l’information en s’interrogeant sur leur rapport aux sciences de la communication, aux sciences des données, aux humanités numériques mais aussi à d’autres disciplines (sémiotique, sciences du langage, science informatique, sciences de gestion et du management, histoire, etc.). En France, diverses initiatives ont été lancées en ce sens. Les réflexions autour du document ont été renouvelées par divers groupes de recherche (RTP- DOC et Pédauque, l’école de Toulouse, etc.) ; l’ISKO a réuni des spécialistes pour discuter de l’apport des pionniers francophones aux fondements épistémologiques de la science de l’information ; la CpDirsic et la SFSIC ont identifié des permanences et des évolutions thématiques en SIC. Dans la continuité de ces travaux, nous souhaitons promouvoir une réflexion collective sur notre domaine de recherche. Il s’agit aussi d’apporter un regard critique sur la structure de nos enseignements et les compétences attendues des professionnels de l’information.
Sont concernées par ce colloque toutes les recherches, théoriques, conceptuelles ou expérimentales, qui s’inscrivent dans la perspective des études sur les données, l’information, le document et les connaissances. Une mise en perspective internationale et une analyse des spécificités des sciences de l’information par rapport aux autre sciences interpellées par ces mêmes thématiques seront appréciées.
Les sociétés humaines regorgent d’un immense réservoir patrimonial matériel et immatériel, dont leur réalité est intrinsèquement corrélée à l’évolution de ces sociétés depuis fort longtemps. Certains de ces patrimoines ont traversé et résisté au temps, laissant de traces tangibles, le cas du bâti, quand d’autres ont disparu pour de diverses causes et devenu méconnus ou simplement en voie de disparition. Plus éphémère, fragile et difficile à cerner, le patrimoine immatériel selon l’Unesco, englobe les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme des traditions orales, des arts du spectacle, des pratiques sociales et culturelles, des rituels festifs, des connaissances et savoir-faire. Un aperçu qui reflète la richesse de la culture humaine, mais aussi l’importante charge de protection, de valorisation et de transmission dont il a besoin pour traverser encore des générations, et continuer à faire vivre l’histoire humain.
L’ère numérique apporte son lot de défis et le patrimoine prend une autre dimension, que ce soit des données nativement numériques ou numérisées, les données culturelles et patrimoniales constituent un enjeu majeur pour la société du numérique. La sauvegarde, l’organisation de ces données au sein d’espaces numériques (bases de données, clouds, …) sécurisés, en partage et facilement accessibles, à travers de dispositifs et d’interfaces à concevoir pour des besoins de plus en plus exigeants de la part des usagers (institutions, décideurs, administrateurs, développeurs,…).
The 6th edition of HIS is particularly interested in, and not limited to, the folowing topics:
Intangible heritage
Ephemeral Heritage (Digital Art, Blogs, etc.)
Digital heritage fabrics
Invisible heritage,
Destruction of heritage (including digital)
Relation to heritage in the digital era
Duplicated heritage (real / digital)
Hybride heritage (real / digital)
(1) https://ich.unesco.org/en/conventio)
Tématiques élargies
Acquisition, restitution et récupération d’informations sur le patrimoine culturel
Application Big Data dans le domaine du patrimoine culturel
Approches de modélisation et de simulation des données patrimoniale
Design de l’information sur le patrimoine culturel
Développement et gestion de projets HyperHeritage
Exploration des données spatiales du patrimoine culturel
Gestion des données d’archivage du patrimoine culturel
Gestion des données sur le patrimoine culturel ouvert
Interactions humain patrimoine-culturel
Internet des Objets (IoT) patrimoniaux
Jeux sérieux pour le patrimoine culturel
Méthodologies et technologies pour la numérisation du patrimoine culturel
Outils éducatifs sur le patrimoine culturel
Réalité augmentée et réalité virtuelle pour le patrimoine culturel
Réseaux sociaux et communautés dans le patrimoine culturel
Systèmes d’Information Géographique dédiés au patrimoine culturel
Vision par ordinateur pour le patrimoine culturel
Visualisation des données du patrimoine culturel
Langues officielles du colloque
Les langues officielles sont le français et l’anglais, pour les articles et les présentations.
Publication des actes
Les actes finaux du colloque seront publiés postérieurement au dates du colloque. Le comité de programme et scientifique procéderont à une sélection de meilleurs articles présentés au colloque. Ces articles feront l’objet d’un ouvrage collectif en version numérique et papier. D’autres articles seront retenus pour une publication dans une revue en ligne consacrée à la thématique du patrimoine culturel.
Comité scientifique
Naoufel ABBES, École Supérieure des Sciences et Technologies du Design de Tunis, Tunisia
Ghislaine AZEMARD, Chaire UNESCO ITEN, Paris, France
Fabrice ROCHELANDET, Université de la Sorbonne, Paris, France
Roberto BARTOLO, Federal Universit of Rio de Janeiro, Brazil
Vincent BECUE, Université de Mons, Belgium
Badia BELABED SAHRAOUI, Salah Boubnider University – Constantine 3, Algeria
Omar BLIBECH, College of Engineering – Gulf University, Kingdom of Bahrain
Philippe BONFILS, Université de Toulon, France
Nasreddine BOUHAI, CITU-Paragraphe, University Paris8, France
Hafida BOULEKBACHE, DeVisu, Université Polytechnique Hauts de France, France
Stéphane CHAUDIRON, GERiiCO, University Lille, France
Hammou FADILI, Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris, France
Ramzi HASSAN, School of Landscape Architecture at the Norwegian University of Life Sciences, Norway
Awatif HAYYAR, Hassan II University Casablanca, Maroc
Marinos IOANNIDES, Cyprus University of Technology, Cyprus
Nadia KAAOUAS, Hassan II University – Casablanca, Maroc
Ioannis KANELLOS, IMT Atlantique, Brest, France
Smail KHAINNAR, DeVisu, Université Polytechnique Hauts de France, France
Jean-Charles LAMIREL, Université de Strasbourg, France
Patrizia LAUDATI, Université Côte d’Azur, France
Mourad MAWHOUB, Hassan II University – Casablanca, Maroc
Michel MEIMARIS, University of Athenes, Greece
François MELA, Université Paris 13, France
Sylvie LELEU-MERVIEL, DeVisu, Université Polytechnique Hauts de France, France
Alain MILLE, University Lyon 1, France
Renan MOUREN, Chaire UNESCO ITEN, Paris, France
Emilio PRADO, Université Autonome de Barcelone, Spain
Daniel RAICHVARG, Université de Bourgogne, France
Amjad RATROUT, Arab American University, Palestine
Muath SABHA, Arab American University, Palestine
Anis SEMLALI, École Supérieure des Sciences et Technologies du Design de Tunis, Tunisia
Marta SEVERO, University Paris 10, France
Pascal SIMEON, Université de Mons, Belgium
Mateo TRELEANI, Université de Lille, France
Xenophon ZABULIS, Institut of Computer SCiences, Foundation of Research and Technology Hellas, Greece
Khaldoun ZREIK, CITU-Paragraphe, University Paris8, France (HIS conferences general chair)
Comité d’organisation
Nasreddine BOUHAI, CITU-Paragraphe, University Paris8, France
Ahmed BOUOUD, Hassan II University – Casablanca, Maroc
Nadia KAAOUAS, Hassan II University – Casablanca, Maroc
Khaldoun ZREIK, CITU-Paragraphe, University Paris8, France
The term HyperHeritage covers every hybrid cultural heritage environment augmented with digital information inviting us to explore new ways of perceiving, experiencing and practicing cultural heritage. Massive developments on ICT and the unprecedented spread of mobile, location-aware and immersive (Augmented and Virtual Reality) technologies and devices, advocate for the exploration of new forms of Human to Human, Human-Computer and Human-Environment interaction and information communication on Cultural Heritage. These advances also imply gradually establishing new ways and means to comprehend, access, process, experience and perceive digital and interconnected Cultural Heritage information on a variety of delivery platforms, devices and environments.
Human-to-Human computer-mediated communication protocols, are inviting information designers to reconsider the design of all digitally augmented Cultural-Heritage environments. Rather than questioning or challenging the role of traditional Cultural Heritage institutions, HyperHeritage comes to offer new communication means for processing, experiencing and perceiving Cultural Heritage information, as produced, created, consumed and experienced in all digitally interconnected dimensions and spaces.
In June 2016, at the last conference, UNESCO reaffirmed the importance of tangible and intangible cultural heritage for the preservation and promotion of culture and as an engine for sustainable development.
We are moreover witnessing an increased engagement from researchers, social actors, institutions and diverse publics for reconceptualising the transmission of cultural heritage in all its dimensions. This phenomenon is inherent to the preservation, development, experiencing and transmission of cultural heritage. It occurs in different temporalities and merges all facets of cultural heritage as it is experienced, perceived and lived. It also evokes issues related with concepts such as the construction of self, identity, emotions, memory, creativity and imaginary heritage spaces.
The sixth HyperHeritage International Symposium (HIS.6) will be focusing –yet not limited- on the theme “Heritage Factory in the Digital Age“.
2019 edition – Call for contributions
The 6th edition of HIS is particularly interested in, and not limited to, the folowing topics:
Intangible heritage
Ephemeral Heritage (Digital Art, Blogs, etc.)
Digital heritage fabrics
Invisible heritage,
Destruction of heritage (including digital)
Relation to heritage in the digital era
Duplicated heritage (real / digital)
Hybride heritage (real / digital)
(1) https://ich.unesco.org/en/conventio)
Topics of interest for this conference include, and not limited to the following:
Extended Topics (key words)
Augmented Reality and Virtual Reality for Cultural Heritage
Cultural Heritage applications and Big Data
Computer Vision for Cultural Heritage
Archives and Data Management
Data Visualisation and Cultural Heritage
Spatial data mining and Cultural Heritage
Serious Games for Cultural Heritage
Cultural Heritage Formal and Informal Education and Tools
Cultural Heritage Information acquisition, restitution and retrieval
Cultural Heritage Information Design
Experience Design
Advanced digitization & scanning
GIS services and architectures for CH
Human-Cultural Heritage Interaction
Hyper Heritage Project Development & Management
Hypermedia
Internet-of-Things (IoT)
Modeling and Simulation approaches
Open Cultural Heritage Data Management
Social Networks & Communities in Cultural Heritage
The conference aspires to explore and compare emerging scientific approaches on these topics. Authors are invited to submit papers describing past and current research projects and initiatives, as well as experience with proof-of-concept, prototype and operational systems.
Instructions to Authors
1st Step:
Abstract (max 5000 characters) to be sent as follow: First Page: Paper Title and Subtitle
Author(s)’s name(s) and affiliation Second Page: Abstract no longer than 5000 charcaters with a list of 6 keywords maximum.
2d Step:
Full papers (max 25000 characters) to be submitted as PDF file. Organized as follow: First Page: paper Title, Subtitle, Author(s)’s name(s) and affiliation, Acknowledgments Second Page: Abstract no longer than 300 words.
List of 6 keywords maximum. Third and following pages: paper text. With numbered paragraphs. References: the citation style used for HIS.5 is APA. Please use the following resources on APA: http://www.apastyle.org https://owl.english.purdue.edu/owl/resource/560/01/
Abstract and papers to be submitted directly on the following link: click here “Submission“. For all questions, contact: info@hyperheritage.org
The contributions should be fully anonymized and should not reveal the name of the author(s). Authors of accepted papers will be invited to submit camera-ready papers in PDF (submitted directly to the conference submission system: Submission)
Reviewing process
All submitted abstracts and papers will be reviewed using double blind refereeing process
Important dates
Abstract submission: June 28, 2019
Notifications to authors: July 15, 2019
Final papers submission: September 9, 2019
Notifications to authors: September 30, 2019
Les colloques « HyperUrbain » proposent des réflexions sur la ville en devenir, en termes communicationnels, artistiques, culturels, philosophiques, sociaux, économiques, politiques, technologiques, …
HyperUrbain.7 s’adresse à tous les acteurs qui « pensent » et « vivent » la ville à l’ère du numérique ou post-numérique, qu’ils soient administratifs, architects, artistes, chercheurs, économistes, philosophes, politiques, psychologues, sociologues, urbanistes ou visionnaires.
Thématique invitée d’HyperUrbain.7 : « modes de présence dans la ville post-numérique »
Appel à contribution
L’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication met la question de la présence au centre des débats. Ces technologies inaugurent de nouvelles modalités d’expériences et ainsi de nouveaux modes de présence. La notion traditionnelle de “présence” est complètement bouleversée. Il est actuellement possible d’être présent à distance ou d’être simultanément présent à deux espaces et temporalités différentes. La présence s’hybride, différentes instances temporelles se superposent. Dans la nouvelle ville se redessinent les espaces d’expérience et les horizons d’expectatives. Les implications relatives aux modes de présence sont profondes et variées. Ainsi, il est possible d’être présent et participatif dans la vie publique sans y être corporellement présent (la ville post-numérique extrapole sa dimension territoriale située). À la limite, cette configuration peut devenir condition de possibilité d’interférence effective. Ou encore, il est possible d’être corporellement présent mais sensoriellement absent (les données qui composent le champ psychologique de l’expérience urbaine proviennent de différentes temporalités). À la limite, ceci peut engendrer une déconnection situationnelle, une bubble qui exclut les interférences communicatives. Entre ces deux cas polarisés, il existe un vaste champ de nuances de possibilités de présence, engageant divers niveaux de couches informatives.
La ville post-numérique se trouve à présent dans un noeud de son processus de transformations. S’ouvrent différents horizons, par moment ambivalents voire conflictuels – tel que la manifestation d’un paroxysme de l’efficacité ou la promotion de la créativité collaborative. Son devenir se déplie en une série de polarité ; vide d’altérités ou théâtre de rencontres interpersonnelles ; support d’images ou affirmation d’authenticité ; lieu de passage ou lieu d’expérience significative, etc. Dans ce contexte, les modes de présence sont des éléments clé pour la compréhension de la situation et pour l’affirmation des paradigmes qui guideront son devenir.
À partir du thème général « modes de présence dans la ville post-numérique », la spécificité de HU.7 se développe dans les sous-thèmes suivants de la « Présence » : Présence et participation politique ; Présence et institutionnalité ; Présence et citoyenneté ; Présence et éthique ; Présence et création ; Présence et art ; Présence et altérité ; Présence et temporalité ; Présence et conception de la ville ; Présence et urbanité numérique ; Présence et usages ; Présence et quotidienneté ; Présence et sociabilité urbaine ; Présence et appartenance ; Présence et identité ; Présence et geste ; Présence et poésie ; Présence et patrimoine
Plus les thèmes généraux des colloques HyperUrbain
HyperUrbain.7 s’adresse à l’ensemble de la communauté artistiques et scientifique : anthropologie, art plastique, art numérique, architecture, design, économie, ergonomie, informatique, ingénierie, géographie, philosophie, psychologie, sciences de l’information et de la communication, sociologie, urbanisme, … s’intéressant à la ville, à la ville sociale et à leur évolution. Nous souhaitons solliciter des contributions proposant de réflexions et/ou de réalisation(s) dans les domaines suivants (liste non-exhaustive) :
Ville Hybride
Urbanité Numérique
Aménagement de territoire hybride
Conception de l’information et de la communication dans un espace urbain
Interfaces géospatiales, modes de production de données et géotaggage
Jeux de réalité mixte ou jeux pervasifs comme formes d’appropriations de la ville
Approches d’écriture et de lecture du territoire
Technologies de sociabilité urbaine
Pratiques et représentations de la ville
Temporalités de la ville et des formes urbaines
Sémiotique temporelle de la ville
Médiations numérique et identités de la ville
Dates à retenir | Important Dates
26 avril 2019: date limite de réception de résumés étendus (
24 mai 2019 : notification d’acceptation des résumés par email
28 juin 2019 : envoi du texte complet des communications (
19 juillet 2019 : notification d’acceptation des communications par email
13 septembre 2019 : date limite de réception de la version finale des communications
30-31 octobre 2019 : colloque
Instructions aux auteurs
Résumés étendus : Maximum 5000 caractères, espaces compris, police de caractère « Times », taille 12, en simple interligne. Les résumés sont à envoyer à info@hyperurbain.org
Texte complets : 18000 à 20000 caractères, espaces compris, police de caractère « Times », taille 12, en simple interligne) sont à envoyer à info@hyperurbain.or
Les moyens, outils et supports qui sont mis à disposition des acteurs, organisateurs, producteurs et consommateurs de la communication et de la publication scientifiques (CPS), ont connu des changements majeurs ces dernières décennies. Par ailleurs, on pourrait constater que les évolutions des formes, modalités et critères d’évaluation, de validation et d’exercise de CPS n’ont pas évolué autant.
Cette première édition du SCPS, qui aura lieu le 5 et 6 avril 2019 à Djerba en Tunisie dans le cadre du colloque CiDE.21, invite à reposer, repositionner, amender et récrire ce constat dans le but de mettre en place un projet d’étude collective et durable mettant formes, modalités, moyens, outils et supports au service de l’objet, du contenu et de la pratique de CPS à l’ère du numérique.
que les coûts attentionnels et cognitifs, les changements d’accès tant techniques qu’organisationnels ou structurels, les aspects liés aux infrastructures, à la conservation, à la structuration et à l’archivage, ainsi que tout l’engagement nécessaire aux usages du document : formation, gestion, valorisation et hiérarchisation, évaluation, évolution des métiers, de la transmission et des accès, etc.
Appel à contribution
Cette première rencontre a pour but de lancer un débat, qui sera soutenu par une série d’autre rencontres, permettant de faire le point et remettre à jour l’état des lieux de la communication et la publication scientifiques, c’est à dire (et non limité à) supports, outils et protocoles qui sont mis, aussi bien par le secteur public que par le secteur privé, au service des communautés scientifiques et technologiques à l’ère du numérique.
Une restitution ou une redéfinition, centrée sur les fondements de CPS, c’est à dire échange, discussion et transmission des avancées scientifiques, techniques, technologiques et humaines, semblerait être souhaitée et souhaitable. Cela induit des réflexions politiques, stratégies, organisationnelles et praticiennes.
Ce premier symposium sera donc exploratoire et initiateur d’une série d’autres symposiums.
Constat hypothétique
Une nouvelle problématique de CPS est en train de voir le jour, et la question qui se pose est la suivante : ouù en sommes nous les scientifiques ? Certainement nous en sommes utilisateurs et acteurs – expérimentateurs, à terme nous risquons de nous retrouver plutôt en posture d’utilisateurs, voire des clients. Cette éventualité, que certains pourraient considérer comme risque, serait due aux critères de validation et de valorisation dictées de plus en plus hors des territoires scientifiques cultivant et produisant la connaissance qui serait l’objet de CPS.
Suggestion
Le précedent constat inciterait à réfléchir à une philosophie d’approche et/ou à une démarche méthodologique interrogeant la refonte ou bien la restitution, à l’ère du numérique, des problématiques et des politiques d’optimisation et de valorisation de la communication et de la publication dites scientifiques.
Cinq objets classiques, dont la finalité est la communication et/ou la publication des sciences, seront évoqués dans un premier temps, qui sont : le Livre, la Revue, la Thèse (mémoire, support), le Colloque (Symposium le cas échéant 🙂 et la Bibliothèque ).
Organisation du symposium
Ainsi nous prévoyons 5 panels dédiés à ces 5 objets pour explorer, ou revoir, leurs finalités, objectifs, formes, …
La durée de chaque panel sera d’environ 1h:30 avec 1 animateur et 4 participants. Chaque intervenant disposera de 10 minutes pour exposer ses constats, questionnements et/ou ses propositions scientifiques ou organisationnelles.
Thèmes
Les contributions peuvent aborder un des chapitres ci-dessous ou bien proposer une approche transversale.
Chapitre livre : numérique, augmenté, stratégies et pratiques de lecture, stratégies et pratiques d’écriture, ressource, référencement, critères de notoriété, crédibilité, …
Merci de déposer sur ce site, si vouz un compte HAL ou SCIENCESCONF, vos contributions sous forme de résumés étendus avec un minimum de 5000 signes (environ 2 pages) et maximum de 10000 signes (environ 4 pages).
Si vous n’avez pas de compte HAL ou SCIENCESCONF et vous ne souhaitez pas en avoir vous pouvez envoyer vos résumés à l’adresse du contact ou à zreik@univ-paris8.fr
Dates
La date limite d’envoie des résumés et des inscriptions est le 17 mars 2019.
Notre premier rencontre SCPS.1 est le 5 avril 2019
La vingt-et-unième édition du Colloque international sur le Document Numérique (CiDE.21) propose d’interroger la numérisation info-documentaire dans ses conséquences sur le fonctionnement général de l’environnement documentaire et sur son organisation (l’économie – ou les diverses économies – du document). Ce questionnement ne se focalise pas sur les aspects pécuniaires. En effet, c’est tout le panorama des efforts consentis par les acteurs du document numérique, des mutations induites par la numérisation qui est visé, à travers ses aspects les plus divers, tels que les coûts attentionnels et cognitifs, les changements d’accès tant techniques qu’organisationnels ou structurels, les aspects liés aux infrastructures, à la conservation, à la structuration et à l’archivage, ainsi que tout l’engagement nécessaire aux usages du document : formation, gestion, valorisation et hiérarchisation, évaluation, évolution des métiers, de la transmission et des accès, etc.
Appel à communications
Depuis plusieurs décennies, le document numérique et l’information digitale ont envahi notre quotidien de citoyens et de chercheurs au point que l’on parle désormais de société post-numérique, comme si toutes les questions soulevées par ce changement de paradigme avaient été posées, comme si toutes les réponses avaient été apportées. Le concept de troisième révolution industrielle popularisé par l’économiste américain Jeremy Rifkin et massivement relayé tant par les médias que par les pouvoirs publics, tend à confirmer cette lecture d’une société dont le basculement informationnel serait maintenant suffisamment abouti pour pouvoir être dépassé.
Pourtant, si la prépondérance du numérique dans le domaine info-documentaire est bien un fait, chaque année apporte son lot de nouveautés, de perfectionnements, d’évolutions et de transformations, particulièrement dans un domaine où les innovations techniques sont rapides et nombreuses, entraînant des changements à la fois structurels, conceptuels et fonctionnels.
Dans de nombreuses disciplines scientifiques, le document numérique continue à évoluer, à faire bouger les cadres, à renouveler les usages, les lectures, les approches visant à l’étudier et à le comprendre, notamment à travers de nouveaux outils et méthodologies d’analyse (humanités numériques) et les potentialités d’exploitation (big data, smart data, données de la recherche, deep learning). Ces évolutions vont de pair avec l’enjeu de l’ouverture citoyenne (open data, ouverture des données publiques, open science), etc. Elles dépassent de loin les domaines traditionnellement réservés aux « professionnels du document ». En s’intégrant chaque jour davantage dans la sphère scientifique, industrielle, sociale, politique…, le document numérique construit toute une économie – au sens originel et général du terme grec οἰκονομία, « administration du foyer » – jusqu’à présent insuffisamment étudiée, et dont la dimension financière n’est qu’une des facettes.
Cette vingt-et-unième édition du Colloque international sur le Document Numérique (CiDE.21) propose d’interroger la numérisation info-documentaire dans ses conséquences sur cette économie – ou ces diverses économies – du document, sur le fonctionnement général de l’environnement documentaire et sur son organisation. Ce questionnement ne se focalise pas exclusivement sur les aspects pécuniaires. En effet, c’est tout le panorama des efforts consentis par les acteurs du document numérique, des mutations induites par la numérisation qui est visé, à travers ses aspects les plus divers, tels que les coûts attentionnels et cognitifs, les changements d’accès tant techniques qu’organisationnels ou structurels, les aspects liés aux infrastructures, à la conservation, à la structuration et à l’archivage, ainsi que tout l’engagement nécessaire aux usages du document : formation, gestion, valorisation et hiérarchisation, évaluation, évolution des métiers, de la transmission et des accès, etc. Les propositions de communication traitant de toutes les thématiques relevant de recherches sur le document électronique, et notamment des questions suivantes, sont donc les bienvenues :
coût, prix et valeur du document et de l’information ;
protection du document (droit d’auteur, copyright, fair use…), reproductibilité et réutilisation (notamment pour la fouille de textes dans le cadre de la Loi pour une République numérique) ;
création de nouveaux services (notamment dans le cadre des initiatives publiques pour l’open data) ;
économie collaborative (notamment dans la production de documents, de données et de métadonnées) ;
marchandisation des données publiques et privées ;
nouvelles connaissances et compétences à acquérir comme prérequis nécessaire à la création, à la manipulation et à l’accès aux documents ;
économie cognitive documentaire, notamment au cours de la conception et de la mise à jour du document, et les échanges suscités.